John Emanuel ANDERSON

 

anderson john e
NUMERO DE SERVICE6383008
AGE25 ans
DATE DE NAISSANCE25 septembre 1919
ETATWillmar MINNESOTA
FAMILLE Spouse : Hannah
Parents : Anna & Oscar ANDERSON
  Sisters : Esther, Marian & Alice
GRADEMoMM 1c - Motor Machinist's Mate First Class
FONCTIONPilote de LCT 30 (Landing Craft Tank)
PROFESSION AVANT INCORPORATION MN
DATE D'INCORPORATION7 février 1942
BOATLCT 30
ARMYUSNR
DATE DU DECES6 juin 1944anderson john e tombe
STATUTMIA
LIEU DU DECESOmaha Beach
CIMETIERE

NORMANDY AMERICAN CEMETERY

Plan du Cimetière Américain Normandy
de Colleville sur Mer

TOMBE
BlocRangTombe
H1114
Unknow X-91
anderson john e unknow
DECORATION
Purple Heart
World War II Victory Medal
European-African-Middle Eastern Campaign Medal
American campaign medal
Navy Presidential Unit Citation
Photo FDLM
victory medal
EAMECampaign
combat action
Presidential unit citation navy
usnr 
HISTOIRE

Par Tommy P. Lanfredi:

Désormais il y a 9 388 tombes au cimetière américain de Colleville-sur-mer.

Un marin de l' us navy est de retour au pays 72 ans après le D-Day.

il s'agit du marin John Anderson, de Willmar, dans le Minnesota. né le 25 septembre 1919, comme pour la plupart du peuple américain il est marqué par l'infamie de l'attaque de Pearl Harbor , il décide de s'engager dans la navy le 7 février 1942.

Arrivé après l'opération Torch en Afrique du Nord, il participera comme pilote de LCT au débarquement en Sicile puis celui en Italie. en janvier 44 il rejoint l'Anglettere pour préparer le débarquement sur les côtes françaises.

Il est tué le jour J lorsque son bateau, le LCT 30, est touché par un obus allemand qui fit explosé la salle des machines où se trouvait John , il allait avoir 25 ans et il est mort pour la liberté.

Son corps sera inhumé au cimetière de Colleville où il reposera sous une tombe sans nom (Plot H, Row 11, Grave 14) .

Grâce à sa famille et au progrès de la science, le corps a pu être identifié grâce à l'ADN, ses restes ont été rapatriés aux Etats-unis, du sol français où il reposa presque 72 ans, c'est enfin dans sa terre natale qu'il est en paix.....

Thank you sir, we'll never forget your history.........for my american and english friends, i join the full story of the sailor john Anderson below.

John aurait pu avoir une carrière professionnelle toute prête dessinée grâce à l’entreprise familiale dirigée par son père Oscar.

Alors tout juste diplômé de la Willmar High School, à 18 ans, John commença à travailler comme peintre-décorateur avec son père. Oscar qui était entièrement confiant que son fils pourrait assurer la succession de ce business familial. Toutefois la Seconde Guerre mondiale dessina un tout autre avenir pour John.

De parents d’origine suédoise, Oscar était né en Suède et a immigré dans les années 10 aux Etats-Unis. Sa mère Anna, quant à elle était née à Willmar de parents immigrants suédois. John naquit le 25 septembre 1919. Il était le petit dernier de la famille et avait trois grandes sœurs, Esther, Marian et Alice. Ils grandirent tous à Willmar dans l’état du Minnesota où s’étaient mariés leurs parents en 1913.

Après l’attaque de Pearl Harbor, John voulait prendre part à l’effort de guerre. Il s’engagea le 7 février 1942 dans la Marine américaine et fut admis en mars. Avant de partir à Great Lake (Illinois), il demanda en mariage Hannah Anderson et ils s’étaient promis de s’unir à son retour de la guerre. Les premières semaines d’apprentissage étaient plutôt rudes, il écrivit une fois à sa sœur Esther : « Ca ne se passe pas comme je l’aurais imaginé » mais il concluait en disant : « je serai bientôt à la maison donc je suis prêt à tenir le coup pour protéger notre pays. »

Il obtint son diplôme de marin en avril 1942. Il fut par la suite envoyé au « Diesel Motor Training » à Detroit. A ce moment-là, il apprit qu’il naviguerait sur un LCT (Landing Craft Tank). Une embarcation de transport d’hommes et de matériel. Dans une correspondance, il précisait qu’il apprenait à démonter entièrement un moteur diesel et aussitôt il fallait le reconstruire. Il apprit aussi à comment évacuer le bateau en cas d’incendie. Il fut diplômé du « Marine Diesel Operator School » en septembre 1942. Il fut ainsi transféré à Norfolk en Virginie pour des entraînements amphibies. Pendant tous ces mois de formation, John pouvait profiter de temps libres pour aller rendre visite à ses proches. Un jour il fit la remarque à sa sœur Esther, jeune maman d’un petit Don, qu’il espérait vivre suffisamment longtemps pour devenir père à son tour. Il l’enviait.

A peine un an après avoir été admis dans la Marine, John quitta les Etats-Unis le 23 février 1943. Il fut envoyé à Oran en Afrique du Nord pour prendre part aux opérations Torch et Husky. Il navigait à bord du LCT-30, avec le grade MoMM1c - Motor Machinist's Mate First Class, commandé par le Lieutenant Brinker. L’équipage comprenait 12 membres. Ils travaillaient et vivaient tous ensemble comme des frères. En septembre de la même année, le LCT-30 débarqua en Sicile à Salerno. Malgré la forte résistance ennemie, il n’eut aucun dommage sur l’embarcation. Les combats durèrent jusqu’en octobre en Italie. John passa la fin d’année là-bas pour déjà préparer l’invasion en France. Le jour de Thanksgiving, il écrivait à sa sœur : « Nous n’avons rien su avant le dîner qui fut très bon. Tout ce que voulions avoir, nous l’avons eu voire même de trop. Plein de dinde et tous les accompagnements qui allaient avec. La seule chose qui m’a manqué c’est d’essayer de voir si la glace sur le lac était suffisamment épaisse pour patiner dessus !!! » Bien qu’il était en zone de guerre. John avait toujours son sens de l’humour afin de s’assurer que sa famille ne soit pas inquiète pour lui.

En janvier 1944, il reprit la mer pour l’Angleterre, dans une lettre il écrivit : « Au moins les gens parlent notre langue et on peut avoir quelque chose de décent à manger quand vous êtes sur une terre de liberté. » Il trouvait que l’Angleterre ressemblait un peu au nord du Minnesota « avec les arbres, les collines et les petites rivières ».

Les hommes savaient que l’invasion en France serait le combat le plus dur qu’ils rencontreraient pendant toute cette guerre. Fin mai, début juin, John comprit qu’ils allaient très rapidement envahir la France. Le 2 juin, il écrivait à ses parents de ne pas être inquiets, que s’ils n’avaient pas de nouvelles, cela voulait dire qu’il serait au combat.

Tôt le matin du 6 juin, l’équipage du LCT-30 quitte la côte anglaise pour rejoindre la Normandie. Il essuie des tirs ennemis où quelques réparations sont nécessaires pour poursuivre le convoi. Il arrive en vain face à Omaha. Pendant toute l’invasion, John se trouve dans la salle des chaudières et donc ne se rend pas compte du carnage qui se déroule dehors. Le LCT-30 transporte les éléments du 467th Anti Aircraft Artillery Battalion. Le secteur d’Easy Green étant trop compliqué à aborder, le LCT-30 se dirige vers Fox Red qui semble plus accessible. Il peut ainsi débarquer. A ce moment, le Lieutenant Brinker note même qu’il trouve cela trop facile pour que ce soit réel. Et ça l’était jusqu’à l’instant où une explosion retentit à bord du bateau et un feu se déclare au niveau des chaudières où se trouve notre cher matelot John. Prisonnier des flammes, John ne s’en sort pas. Il est la seule victime. John avait à peine 25 ans.

On annonça la triste nouvelle à la famille Anderson, et que John serait dans un premier temps enterré en France jusqu’à la fin du conflit. Toutefois après la guerre, la famille fut de nouveau contactée pour lui annoncer que le premier rapport sur le décès de John était erroné et que John n’avait pas été retrouvé et perdu en mer.

Quand le cimetière de Colleville fut crée, on nomma John E Anderson sur le Mur des Disparus.

La disparition de John fut insurmontable pour sa famille. Ses parents décédèrent avec la certitude que leur seul fils serait à jamais disparu.

Dans les années 60, Sidney Brinker avait raconté son débarquement en Normandie à sa famille en insistant sur la mort de John. En sa mémoire, il avait fait nommer une voie routière dans sa ville « John Anderson Memorial Highway » tout en étant persuadé que John reposait en Normandie puisqu’un corps inidentifiable avait été sorti du LCT. Cette information avait été transmise à la famille Anderson après le décès de Sidney en 2007.

Ceci interpella une des sœurs de John et des mois de recherches commencèrent dès 2009 pour que l’on puisse retrouver son frère. En raison des informations existantes, il pouvait être le soldat inconnu X-91 car il était dit que le corps avait été retrouvé dans la salle des chaudières du LCT-30. Et on savait qu’il n’y avait qu’une seule victime.

Dans les années 40-50, il aurait été impossible de pouvoir identifier les restes du corps X-91. Mais avec les nouvelles technologies, le test ADN était envisageable. Mais le temps passait et toujours pas de nouvelles à savoir « si » les restes étaient ceux de John. Entre temps, Esther et Marian, les deux sœurs survivantes décédèrent. Et le dossier était classé sans suite. John restait toujours inconnu. En 2012, la famille prit contact avec la « United States Militar Historical Collection » et cette fois-ci un dossier fut adressé à la division POW/MIA pour réviser le dossier. Et en avril 2013, il était possible que les restes retrouvés soient ceux de John E Anderson.

Mais ce n’était pas suffisamment concluant pour procéder à une exhumation. En 2015, les textes ont été révisés afin de mieux répondre aux attentes des familles à la recherche d’un proche disparu. Le dossier de John fut de nouveau étudié. John fut le premier soldat inconnu du cimetière de Colleville à être exhumé et identifié.

Aujourd’hui John E Anderson repose au cimetière national de Willmar où une pierre mémorielle existait déjà. Toutefois vous pouvez toujours lire le nom de John sur le Mur des Disparus où une petite rosette en bronze y a été apposée afin d’être informé que son corps a été retrouvé et identifié.

Dans sa dernière lettre, John écrivait à Esther : « Si jamais je reviens et que je redeviens civil dans la vie, je ne sais pas vraiment ce que je ferai ». John semblait savoir que la mort pouvait être une réalité mais ce qu’il ignorait c’est que pendant 71 ans il allait perdre son identité.

Source : Récit de la famille Anderson


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Durant son passage en sicile
anderson john e sicile  



John & la Purple Heart

anderson john e PH 1  anderson john e PH


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Stèle de John dans le Minnesota


John & la presse

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Le LCT 30

 LCT30 brinker sidney commander 

Sidney BRINKER 

Commandant du LCT 30

 

   LCT30 crew

Equipage

 

LCT30 boat

LCT 30 

LCT30 plan

Plan du LCT 30

 


SOURCES INFORMATIONSwww.fox9.com - www.usmhc.org
SOURCES PHOTOSwww.fox9.com - www.usmhc.org - Frédéric LAVERNHE
PROGRAMMEURSFrédéric & Renaud
TRADUCTION 
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